Chapoullié Blog

Le livre qui ne voulait pas s'effacer

Sur la route de Nelson, encore…

8 ans après la chute de l’apartheid, 5 ans après l’élection de Mandela, les écoles deviennent mixtes…. alors les sorties scolaires également.

Et les petites écolières1999. Dans le jardin botanique de Cape Town.

On parle souvent, et à raison, de cette surhumaine capacité au pardon dont Mandela a su faire preuve, et ainsi montrer la route pour éviter le bain de sang.
Pour ma part, il me semble qu’à chaque fois qu’on évoque cette qualité du grand homme, on oublie trop qu’il s’est nourri et appuyé sur des racines profondes de l’âme de son peuple, qui je l’ai ressenti dans des biens des occasions, peuple capable de pardon et d’une grande tendresse, et ce malgré la dureté et la grande violence de la vie là-bas pour le plus grand nombre.
Little Karoo.

A la campagne

1998. Barrydale.

De la tendresse, il y a.
Cape Town, côté township Cape Flats.

I love him

1998. Cape Flats YMCA.

Sur la route de Nelson, toujours…

Sur le gazon d’une avenue du quartier emmuré de Sandton, Johannesburg.

Johannesburg Sandton

2000. Sandton.

Autant en emporte le temps… ou n’emporte que si peu de choses…

Autant en emporte le temps_

Port St Johns. 1999.

Sur le tracteur de la Démocratie, du côté de Queenstown, Eastern Cape.

I love him

 South Africa 1998

Du cote de chez Madiba, ou sur la route de Nelson

Un petit berger, au détour d’un virage, sur les hauteurs du Transkeï, dorénavant Eastern Cape, pas si loin de Qunu, le village où Nelson Mandela a passé sa petite enfance et ou il reposera.

On était seul l’un comme l’autre, lui dans la forêt avec son chien et son troupeau, moi plutôt perdu sur cette piste très boueuse, pour basculer vers le Natal. On est reparti avec chacun notre photo.

Le petit berger

Le petit berger.  1999. Transkeï.

Une autre rencontre, de celle qui intimide, sur une petite route, un peu perdu à nouveau mais cette fois à la recherche de l’Océan Indien, que j’espère en quittant les montagnes de l’Eastern Cape. Au passage d’un gué, je croise une écolière rentrant de l’école en flânant et son regard perçant, s’il en est.

Quand je rentrais de l’école, ce n’était pas mes pieds nus que je laissais traîner dans l’eau, mais mes petites voitures que je faisais courir sur les murs.
De l’école, de la solitude et de la nature. De l’immortalité de la rencontre photographique.
Nous sommes repartis chacun avec notre photo.

La fille du gué

 La fille du gué. 1999. Cap-Oriental, à l’approche de Ports Saint-John

 Un autre genre de lutteur.

Nkangala liquor

1999. Nkangala liquor, Kwazulu Natal