Calme et Tranquille

Noël aux balcons
Encres, pixels, pastels
Gravure de tirage
Fin d’hiver

Noël aux balcons
Encres, pixels, pastels
Gravure de tirage
Fin d’hiver
C’est tellement silencieux.
Les nuages glissent en silence de peur de se faire remarquer.
C’est vrai qu’il y a de l’inquiétude, beaucoup de solitude, des ruelles comme un exil.
C’est Kairouan, c’est ici que Amina à été emprisonnée plusieurs mois pour avoir taggé un mur.
35°40’57 » N 10°6’12 » E.
Tunisie 2013.
Des vies fugaces, puissantes, rencontrées, imprimées, imprégnées, des empreintes indélébiles, vives, rapides, tendres, légères et dessinées comme des étoffes, debout, aimantes, pressées.
Aperçue, attrapée, coloriée, conservée.
La vie.
India. 2011. 2012.
Des femmes en Inde.
भारत में महिलाओं
Sans paroles. Ou presque.
शब्दों के बिना
Des femmes, quelques unes, sur les murs en saris de lumière, dans les champs de vétiver, de l’or un peu, sur soi, du travail beaucoup, des rires, du sérieux, du mystère, de la force…
Inde. Tamil Nadu. 2012
Ça pleut, ça frappe et ça se mire, ça brille, ça flamboie, ça miroite, ça ruisselle, ça scintille, ça mouille et ça éclabousse, ça illusionne, ça réinvente, ça nettoie, ça décore, ça lustre, ça éblouit, ça rayonne, ça s’incarne, ça réfléchit, ça se réécrit, ça se redessine, ça repeint, se lustre, se réinvente, ça noctanbulise le jour, ça fume, ça gicle, ça neige pas, mais ça recolorise.
Raining day in Chennaï
அதை பிரகாசம், அது நிறையவே, அதை பிரகாசம், அது flamboit, அது ஜொலித்து, அது, மழை பெய்கிறது இது எம் மற்றும் அது பிரதிபலிக்கிறது
பலமுறை இதுபோலவே அது என்னவானது, அதை வர்ணம், அது சேதமடைந்து, அது திருத்திய அதை நினைக்கிறார்கள், அது தன்னகத்தே, அது ஜொலித்து, அது ஒளிர்கிறது, அதை காந்தி, அதை அலங்கரிக்கிறது, அது சுத்தம் புதுப்பித்து, ஏமாற்றுவது, ஏழாம், தன்னை புதுப்பித்து, அது பனி அல்ல, அது இறுதிக்கிரியைகளை, அது புகைபோக்கிகள், நாள் noctanbulise, ஆனால் அது recolorise.
( Tamil. தமிழ் )
India. Chennaï 2013.
Une Créature…
Directement sortie de la cuisse de l’Univers.
Du cinéma, du vrai, du théâtre, retour à Versailles.
Le grand salon du Grand Hotel, rue de la Paix, plus beau qu’au Monopoly.
Molière sans texte, des couronnes, doubles ailes, la cour, ça frémit, on se presse, tout brille.
Les créatures de Vivienne Westwood.
Paris 2000.
Que la lumière continue de bercer la Belle de Pondichéry
Les fenêtres de rester ouvertes
Les robes de briller
Les arbres d’accueillir les balançoires
Nos histoires continuer.
We shall overcome someday.
India 2013. Pondichéry. பாண்டிச்சேரி. पॉन्डीचैरी
De la nuit.
Cape Town 1998.
Il y a des prêtresses tireuses de cartes, gardiennes de shebeen.
1998. Cape Town, côté township. Khayelitsha.
Il y a des pères fiers, qui veulent la meilleure espérance pour leur double progéniture bien arrivée, et qui boivent un coup à leur bonne fortune au soleil couchant du Cap de Bonne Espérance. Il y a pire augure.
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1998.Cap de Bonne Espérance.
8 ans après la chute de l’apartheid, 5 ans après l’élection de Mandela, les écoles deviennent mixtes…. alors les sorties scolaires également.
1999. Dans le jardin botanique de Cape Town.
On parle souvent, et à raison, de cette surhumaine capacité au pardon dont Mandela a su faire preuve, et ainsi montrer la route pour éviter le bain de sang.
Pour ma part, il me semble qu’à chaque fois qu’on évoque cette qualité du grand homme, on oublie trop qu’il s’est nourri et appuyé sur des racines profondes de l’âme de son peuple, qui je l’ai ressenti dans des biens des occasions, peuple capable de pardon et d’une grande tendresse, et ce malgré la dureté et la grande violence de la vie là-bas pour le plus grand nombre.
Little Karoo.
1998. Barrydale.
De la tendresse, il y a.
Cape Town, côté township Cape Flats.
1998. Cape Flats YMCA.