Chapoullié Blog

Le livre qui ne voulait pas s'effacer

Tag: Musique

Chicago Blues Three

Walk  on the bridge. Dancing day et night cabs. Boogie-woogie, tambours métalliques de rames, caisses claires d’aluminium, congas de ferrite, pistons de rivets, maracas de rouille, tremblements de croix de ferraille, écho des montagnes d’acier. Ride my guitar over the bridge.

Boom, boom, boom…

Walk, walk, walk…

Talk talk talk…

1-Walking on the bridge

3 bis- Boogie

4-RiverSide

5-Métal Bridge

6-My guitar

2-Cab

And talk that talk

And walk that walk

Walk the walk, baby

And talk that talk

Hmm, hmm, hmm, hoo, hoo, hoo

Hook, Hook, Hook, John, John, John Lee c’est toi qui m’a ouvert les bras du Blues, Hooker sous ton chapeau, les semelles de tes chaussures vernies battent le boogie des roues d’acier.

Depuis, dans les bars de Chic, la bière continuent de couler, mais plutôt sagement dorénavant, bizarrement les guitares de s’accrocher aux murs, mais les riffs de tes neveux, enfants, frères, soeurs, amis, partisans … de continuer à pulser.

Boogie-woogie, man.

Always, always, always.

Boom, boom, boom.

.

.

( Ici, derrière sa 335, The Kinsey Report, au Buddy Guy’s Legends . 2009.)

.

.

.

Chicago Blues Two

On raconte que le Diable a offert à Robert Johnson de savoir faire pleurer le blues de sa guitare comme personne, en échange de sa vie, au carrefour de la 49 et la 61 à la sortie de Clarcksdale.  Crossroads. J’y étais. Je vous raconterai.

Puis il écrit « Home Sweet Home Chicago », et depuis les 49, les 61, ainsi que toutes les autres mènent à Chicago.

1-Chicago Ghosts

2-Le Mur de Muddy

3-Taxi Blues

4-Les Dents des Aiguilles

5-Lespaul

Un film noir, plein de blues, de jazz, d’histoires de cinéma, de rêves d’architectes, de Lespaul demi-caisse 335, de Strato, d’enfants du Mississippi, de reprises de cuivres, de déhanchements de trombones, de plaintes de pédales wah-wah, de fièvre Princière, de Reines et de soul. De Muddy, de BB, et de nombreux King.

Dorénavant on peut y voir beaucoup de guitares signées sur les murs des bars, sans savoir si elles n’ont jamais été touchées par ces rois, mais les métros continuent de taper leurs booggie-woogie , la ferraille de rouiller magnifiquement au milieu des châteaux forts modernes.

 Home Sweet Home Chicago.

 

Chicago Blues One

Roll over Muddy, roll over Orbert dans la ville minérale, jazz granitique, la légende des skyscrapers, plus haut que les cathédrales, cradle of electric power.

La mère des villes d’acier et de blues.

1-La fenetre de l'université

2-Le taxi et Obert

3-Cathédrales Yellow

4-Nigth

Chicago. 2009. Blues. Jazz. Orbert Davis.

.

.

.

La Paix des Zèbres

All You Need is Love,

Zèbres, Hirondelles et Aube mer©Chapoullié

et la naissance du monde.

Aube. Afrique du Sud 2000.

Tom Barman

Instant Street, en boucle, une journée particulière, Anvers, Antwerpen, des diamants, des marins, une cathédrale, de la mode depuis peu, du Brel certainement, du Simenon beaucoup, et aussi du rock depuis un bon moment maintenant.

Du rock, belge, du rock monde, beau rock.

1--El Hot, Blue Roses, Cabine copie 2©Chapoullié

J’ai découvert Deus par les Inrocks, Delphine rédactrice en chef de la photo des Inrocks canal historique, m’a envoyé à Anvers, Antwerpen, portraiturer Tom Barman, chanteur, leader comme on dit de Deus. Merci Delphine.

 2-Crane solar, Crane, Basiliq - copie 3©Chapoullié.

Ça à été une belle journée, une Dream Séquence #1, pleine de curiosité, d’attention, de délicatesse.

 Thank You For The Roses.

 Anvers 2001. Les Inrockuptibles.

Royale

Corinne, discrète, effacée mais fondatrice, comme le sont souvent les bassistes, charpente du groupe  » Téléphone « , au début des années 80.

Corinne à la basse

Royale ici, à la sortie du 1er l’album du groupe  » Bertignac et les Visiteurs « .

 Paris 1987

Royale

Corinne, discrète, effacée mais fondatrice, comme le sont souvent les bassistes, charpente du groupe  » Téléphone « , au début des années 80.

Corinne à la basse

Royale ici, à la sortie du 1er l’album du groupe  » Bertignac et les Visiteurs « .

 Paris 1987

Iggy Pop

 Il y a l’Iggy qui crache sur la foule, bondit de la falaise des Marshall, vole sur les mains adorantes, planant sur  les pogoteurs, mur du son implacable, qui fait le show, en bon professionnel, puisque le public, jeune, qui se presse devant la scène l’aime Iguane, l’aime méchant, la langue tirée. Alors il donne.

Image

Et puis il y a l’Iggy d’avant ou après la scène, disponible, courtois, attachant. C’est sans doute l’un des personnages de la scène rock, le plus agréable, j’ose dire gentil, ben oui Iggy, qu’il m’ait été donné de portraiturer. Image

Un séjour de 3 jours au festival de Birmingham, Alabama en 1999 pour les Inrocks.

Iggy toujours prévenant et attentif au photographe frenchie que j’étais, venu de si loin pour le photographier, s’enquérant de mes besoins, de transports, de repas, de pass dans la zone backstage du concert, d’une bonne position sur le côté de la scène. Jamais vu ça avant, et si éloigné de l’organisation habituelle des concerts, quasi militaire dorénavant, et particulièrement aux États-Unis.

 Iggy Pop

Un bel Iggy. Rock.

Fête de la musique

Image

Un miroir. Un violoncelle. Un serpent. Une danse. Un manche de violon sur un corps de violoncelle, ces fameuses hanches du surréalisme, du symbolisme, de tout les ismes, un manche de Rickenbacker, une des icônes de mon adolescence, des discussions sans fin autour d’un café à 1 franc, entre deux flippers, sur les mérites, supposés, de la Strato d’ Hendricks, impériale malgré que gauchère, ou de l’exotique Rickenbacker des Beatles, je n’oublie pas la SG une explosion d’ombres et de lumières sur un fond de cyclo, des bouts de cartons pièges à formes qui ne se savaient pas installations, bien trop précoces, des anamorphoses dans un quotidien qui n’imprimait qu’en N&B, commande Libé pour un cahier spécial Fête de la Musique 93, la couleur que je n’ai réimplanté qu’ensuite, c’était aussi une évidence, en tâtonnant sur mes négatifs, dans la chambre noire, solitude qui ne savait pas qu’elle se préparait à se livrer aux bits du numériques et de l’écran.

Image

Je ne savais pas ce que cela préfigurait, ce n’était pas plus difficile à faire et imaginer, seulement terre inconnue, seulement beaucoup moins accepté, et surtout reconnu en cet âge du Noir et Blanc triomphant.

Image