Chapoullié Blog

Le livre qui ne voulait pas s'effacer

Category: Abstractions

De la révélation ardente aux grains d’argent

Tirage d’époque, grains d’argents solarisés, une fois et pour toute, l’école surréaliste, ma famille photosensible.

Le Jean-Marc râlant, pestant, en short et tongs dans les vapeurs de révélateurs, comprenne qui pourra, certains le peuvent, les modèles, quelques jours avant, hésitantes devant le miroir, une déformation pour la beauté, comprenne encore, mais qui verra cette fois-ci, j’ai tenu bon, et cela tient toujours.

Double beauté aux grains d'argent

De la beauté en grains d’argents, révélation ardente.

 Paris 1998. Studio Sunset. Solarisation Jean-Marc Férré. 50×70 sur papier baryté, tirage unique.

Quelques moments plus tard…

La translocation de proton du stroma vers le lumen, ou illustration de la photosynthèse en forme de renaissance sur un film de polyuréthane, avec rencontre du 1er type, entièrement à la main, d’entre un bel équipage futurement lunaire, taillé dans l’éternel, et une rose en pétales absolument terrestre et magnifiquement éphémère.

Cosmos en photosynthèse

En guise d’hommage de petits garçons du 21 juillet 69, avec la complicité éclairante, sinon allumée, de Stephan.

 Avec Stephan Thieblemont. Appolo. Paris 1991, Studio Sunset.

 

La Tulipe Noire

Un dimanche à la tulipe noire, qui dort depuis longtemps dans le matelas de grains d’argent et de pixels de la maison.

A force de voir les rangées de plastiques noirs, sur les champs de fraises, bien alignées, une Burénisation qui s’ignorait, du Land art irréfléchi, j’ai eu envie de dérouler ces mêmes plastiques sur le mur du studio. Encore une  de ces installations sans curateur, éphémères, fragiles. C’est comme ça qu’est née la tulipe noire.

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Vers 1990, Paris.

La Tulipe Noire

Un dimanche à la tulipe noire, qui dort depuis longtemps dans le matelas de grains d’argent et de pixels de la maison.

A force de voir les rangées de plastiques noirs, sur les champs de fraises, bien alignées, une Burénisation qui s’ignorait, du Land art irréfléchi, j’ai eu envie de dérouler ces mêmes plastiques sur le mur du studio. Encore une  de ces installations sans curateur, éphémères, fragiles. C’est comme ça qu’est née la tulipe noire.

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Vers 1990, Paris.

Mise à Feu

Mise à feu, 21ème siècle aux Beaux-Arts, La Pompadour ou l’Autrichienne, ou la Kelly, des jeunes femmes, du mélodrame, du cinéma, du travail, du velours, des pages tournées, regardées, apprises, de l’histoire, des racines, Versailles et Hollywood, les miroirs, la projection, la lumière, Dior, Galiano, de la photographie, des histoires, de la pellicule, des arabesques, des pixels, une réflexion pour finir.

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1--Superbe ToOns-Modifier©Chapoullié

1--Haute Couture 2000-1181-Modifier-Modifier

1--flechess-Modifier-Modifier©Chapoullié

Dior, du Galianno et Chapoullié.

Paris 2001.

Barbarella à la caldera

Soucoupe àla caméra

Barbarella, Jasmine, Milano, Moda, Antonionni, David Bayley, une pochette surprise, Franquin, HMI, cratère ou mieux caldera de couleurs déchirées, tous ces mots sont dans cette icône bondissante.

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Evidemment on devrait parler de sublimation de la critique de la posture consumériste, en tant qu’elle est constitutive de l’achèvement de la forme revendicatrice, irriguant la contestation de l’art (!), mais bon, il manque le petit tas de briques inspirées à côté, et à dire la vérité, je préfère y voir la marque de Spirou.

Flèche-verte-en-avant

Milano 1990.

Paris 1999

( 120 x 90 )

La Grande Rouge

Belle, Grande Rouge, anamorphose, décollage, allumage, alunissage, installation éphémère, préfigurant l’ADN des circuits imprimés, à l’orée des années 90.

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Un bivouac de cartons colorés, toile d’araignées de nylon, fils tendus du plafond au plancher du Sunset, maintenant disparu, soleils de tungstène; on ne savait pas qu’on faisait oeuvre d’installations, je ne savais pas que je mettais en place, par exemple un dispositif de contact avec le réel révélé, comme on marketerait maintenant.

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Une passerelle du surréalisme à la digitalisation, devançant les bits, circuits, logiciels, ça oui, c’était pressenti.

 C’était juste beau, et éphémère.

 Et comme en ethnographie, les images restent, ce qui était bien la finalité.

La Grande Rouge

Belle, Grande Rouge, anamorphose, décollage, allumage, alunissage, installation éphémère, préfigurant l’ADN des circuits imprimés, à l’orée des années 90.

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Un bivouac de cartons colorés, toile d’araignées de nylon, fils tendus du plafond au plancher du Sunset, maintenant disparu, soleils de tungstène; on ne savait pas qu’on faisait oeuvre d’installations, je ne savais pas que je mettais en place, par exemple un dispositif de contact avec le réel révélé, comme on marketerait maintenant.

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Une passerelle du surréalisme à la digitalisation, devançant les bits, circuits, logiciels, ça oui, c’était pressenti.

 C’était juste beau, et éphémère.

 Et comme en ethnographie, les images restent, ce qui était bien la finalité.

Le Like ou la Vie

Tu cliques ou sinon ?
Double Radio 1
Allez hop,

Double Radio 2

Et que ça saute !

Décodex, Christophe Salengro, Paris 1997, DCA/Découflé, Denis Chapoullié

Allez, Bel Automne et Tulipadents

1--tulipadents-Modifier©Chapoullié

Mécanique d’automne, lumière d’érables, mathématique des saisons.

Ce Toons à besoin de lumière, de boire un coup régulièrement à la fenêtre, à l’ombre des roues dentées. La Tulipadents est bon enfant, elle éclairera vos soirées d’automne, elle était avant, plutôt du printemps, mais elle a changé de camp.