Calme et Tranquille

Noël aux balcons
Encres, pixels, pastels
Gravure de tirage
Fin d’hiver

Noël aux balcons
Encres, pixels, pastels
Gravure de tirage
Fin d’hiver
A la recherche désespérément du vrai rouge, et bien sûr du riff absolu. Ou du vrai riff et du rouge absolu.
Dubaï Airport, vol de nuit, en route pour Kununurra, Terres du Nord, Terres rouge, Terres Aborigènes
Marouflage, pixels pigments, pigments aquarelles, panneau de peuplier 220 x 60
A la demande de Paul Andreu, l’architecte du projet, je réalise en 2006 une maquette de vitrail pour les salons du Théâtre National de Chine, la grande salle dite de l’Opéra de Pékin.
Un mur de verre d’une dizaine de mètres de long sur une hauteur de 2,5 mètres. Verre, gravé, et enchâssant en transparence les images que j’ai récoltées sur le chantier au cours des années passées, un vitrail moderne, en forme d’ode au travail des ouvriers bâtisseurs.
Mais, triplement hélas le Grand Krik nous croque as usual, pour des raisons de coûts, ainsi que de circonstances politique, ce projet de vitrail ne verra finalement pas le jour.
3 versions pour mieux envahir l’écran.
Fly to the moon.
And drive.
Et sans doute aussi jusqu’à mon père, Félix, qui aimait totalement ces papillons. Libérateurs.
Je me souviens de lui, radicalement transformé par l’état de vacances, stoppant pile et dérechef la 404 familiale, pleine de mômes soupirants et suppliants l’arrivée rêvée, sur l’horriblement longue route de la Costa Brava, soudainement déguisé en chasseur poétique, se mettant à courir armé de son filet, préparé au cas ou dans le coffre surchargé, afin de capturer le coléoptère aperçu derrière le pare brise de la Peugeot, absolument pas ralenti par les cris de sa femme. Voila qu’il n’était plus raisonnable.
De là, certainement mon indéfectible affection pour les très, très rares coléoptères éphémères et néanmoins magnifiques. « Pixellamus Originalus «
Et mon étrange disposition à la photographie à l’arrachée en véhicules à moteurs.
Paris 1998.
1990. Volutes de carton. Lac d’ondulation. Cremer et tungstène, du cinéma, du vrai, qui ne bouge pas, qui s’enracine. Le miroir de la kermesse, et Stéphan. Thieblemont bien sûr. Transformation. Accélération. Notre avant-garde, avant pour longtemps. Clash, The Rush and run and love. Refusée. As usual. Conformisme. Anti. Mais oui, ça rentre dans l’histoire. Radio C. All rigth, déjà pirates.. What do you want ? Chante Aretha. Just a little bit. Saxos, les cuivres rentrent. Voila bientôt 25 ans que cette image et ses soeurs sont nées. Just a little bit. Respect. Révolution. Apprentissage. We wanted to change the world. You don’t want to change the world. Chooo be doo allrigth, chante Paul. Revolutions, guitare grince. Toons, Chaplin, en noir et blanc, les Temps Moderne, un vendredi je crois, apprentissage. Circulation. Rébellion. Application. Number 9. Inspiration. Vous vous rappelez ?
C’est comme des rêves. C’est la fête avec Man Ray. Cercle très sérieux. Écoute les pistes à l’envers. c’était avant à l’envers à l’endroit sur les routes du Karoo, en K7. Ça prépare. C’était quelques temps avant de passer au monde en couleur. Si Man Ray m’avait dit que Claudine Maugendre n’avait pas tort, Actuel, que le moment était venu. En attendant, j’apprenais encore de lui, de Brassaï, de Lee Miller, Ubac. Et de Gotlib.
Tout ça me sert, sur le pont d’un bateau, Ride the River, tout ça reste, hier comme aujourd’hui, sur les routes tropicales, ou dans l’odeur d’un vernis à Montparnasse. Le magnet absolu.
C’est toujours là, entremêlé.
Paris 1990. Avec Stephan Thieblemont. Studio Sunset.
Tirage d’époque, grains d’argents solarisés, une fois et pour toute, l’école surréaliste, ma famille photosensible.
Le Jean-Marc râlant, pestant, en short et tongs dans les vapeurs de révélateurs, comprenne qui pourra, certains le peuvent, les modèles, quelques jours avant, hésitantes devant le miroir, une déformation pour la beauté, comprenne encore, mais qui verra cette fois-ci, j’ai tenu bon, et cela tient toujours.
De la beauté en grains d’argents, révélation ardente.
Paris 1998. Studio Sunset. Solarisation Jean-Marc Férré. 50×70 sur papier baryté, tirage unique.